SES-BANK :Thèmes Economiques et Sociologiques.
Ce blog s'adresse à toute personne intéressée par les Sciences Economiques et Sociales (SES).
novembre 10, 2012
juin 08, 2010
Thème : Culture.
C'est déjà la fin de l'année... le dernier cours de terminale hier et le conseil ce matin. Comme vous le savez, les SES sont en pleine (ré)forme. Comme l'approche anthropologique est exit des programmes connus à ce jour, un petit cadeau pour se distraire des révisions 2010. C'est une berçeuse Chuckchi (peuple de Sibérie) que j'ai déniché sur le web pour ma fille.
Je ne pourrai jamais m'empêcher de donner envie d'aller voir ailleurs si on y est.
Alors vous êtes là ?
Je ne pourrai jamais m'empêcher de donner envie d'aller voir ailleurs si on y est.
Alors vous êtes là ?
septembre 06, 2009
Thème : Introduction.
En complément des extraits utilisés en classe et provenant de l'excellent DVD
La France des 30 glorieuses : les transformations économiques et sociales, édité par le SCEREN-CNDP en 2006 ; une petite chanson de Boris Vian. La complainte du progrès : une chanson archiconnue, archireprise, archibloggée... mais aucune version ne vient à la cheville de cette interprète là.
SES-BANK est peut-être de retour... qui sait, je ne me sens obligée de rien ;o). En tout cas si c'est le cas, toujours avec sa marque de fabrique : le goût de vous transmettre la culture tout court, au-delà de la culture économique et sociale ou plutôt grâce à elle chaque fois que possible.
A tous une très bonne rentrée 2009 !
janvier 13, 2008
La géopolitique sensible.
Thème : Met de choix.
Je vais encore parler de cinéma, car je ne suis guère inspirée par l'actualité depuis un moment. Ou alors peut être bien que la réelle actualité aujourd'hui est finalement traitée au cinéma.
Cette fois c'est pour recommander La Visite de la fanfare. J'avais bêtement et précocément décidé de ne pas aller le voir. Quelle erreur ! Je m'y suis retrouvée un peu par hasard et le plaisir a été total.
Le réalisateur Eran Kolirin parvient à nous embarquer complètement à partir de presque rien. Je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne j'adore que l'on me reconstruise ainsi le monde à partir d'un quasi néant. C'est une source de joie de savoir que cela est possible à certains, parmi lesquels il faut compter dorénavant Eran Kolirin. Il n'est pas anodin de ce point de vue que Tewfik, l'un des personnages principal soit un chef d'orchestre.
Le réalisateur Eran Kolirin parvient à nous embarquer complètement à partir de presque rien. Je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne j'adore que l'on me reconstruise ainsi le monde à partir d'un quasi néant. C'est une source de joie de savoir que cela est possible à certains, parmi lesquels il faut compter dorénavant Eran Kolirin. Il n'est pas anodin de ce point de vue que Tewfik, l'un des personnages principal soit un chef d'orchestre.
Une fanfare de la police d'Alexandrie faite escale dans une gare routière israélienne car elle doit se produire le lendemain dans un centre culturel arabe. Une erreur d'aiguillage, et la fanfare de musique classique arabe se retrouve dans un trou en Israël où elle est contrainte de loger chez l'habitant. Arabes et Israéliens ensemble pour une nuit.
Juste le temps de se rappeler qu'ils peuvent boire à la même source. Il nous est appris subtilement que c'est une source qui ne figure pratiquement sur aucune carte et que l'on n'atteint qu'en se perdant.
Les scènes sont d'une touchante sensibilité et tendre drôlerie. Bon nombre d'entre elles méritent de figurer directement dans une anthologie des plus belles scènes cinématographiques.
J'ai également beaucoup apprécié le jeu apparemment minimaliste des acteurs mais toujours d'une justesse remarquable. Le personnage de Dina (Ronit Elkabetz) est un très beau personnage de femme libre qui a la sensualité gourmande des femmes du peintre Théo Tobiasse.
A voir absolument selon moi.
Et vive la géopolitique sensible !
La bande annonce :
A voir absolument selon moi.
Et vive la géopolitique sensible !
La bande annonce :
janvier 02, 2008
L'homme qui ne retourne pas sa veste.
Thème : Marché du travail.
Vous pouvez profiter encore des vacances ou des premières semaines de reprise pour voir le dernier film de Ken Loach : I'ts a free world !
Angie n'est pas un monstre. Cela n'a jamais n'empêché de participer à la monstruosité. Angie est une jeune mère célibataire licenciée, qui, pour s’en sortir, monte une agence d’intérim et va contribuer à renforcer l'injustice sociale et l'exploitation dont les travailleurs migrants, avec ou sans papiers, sont les victimes.
Pour lire la suite et voir la bande annonce
Un entretien avec le réalisateur britannique
La bande annonce :
Un monde libre ?
De quelle liberté parle Ken Loach ?
Visiblement celle du renard libre dans le poulailler...
Pour ceux qui seraient tentés de n'y voir que la photographie d'une Grande-Bretagne libérale... forcément :
Lire Les travailleurs immigrés du bâtiment entre discrimination et précarité : l'exemple d'une activité externalisée : le ferraillage un article de Nicolas Jounin.
Et il est peut être encore temps de voir le dernier film d'Abdellatif Kechiche, ce très touchant portrait d'un travailleur immigré qui vit à Sète en France, Slimane dans La Graine et le Mulet
La bande annonce :
Dans le film de ce dernier, la danse du ventre de Rym signe une nouvelle origine du monde possible... Enfin bon, c'est ainsi que je l'ai perçue quant à moi. Mais je suis de Franche Comté, tout comme Gustave Courbet...
De ce ventre là, sortira le nouveau monde, a free world ;o)
Libellés : Marché du travail
Mort de Benazir Buttho.
Thème : Pakistan.
Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai été plus sensible cette semaine à la mort de B. Buttho qu'aux frasques de Louxor. Un grand merci à R. Naïm grâce auquel on peut avoir une pensée pour elle sur cette spendide musique :
Tumhein dillagi bholl-Nusrat Fateh Ali Khan- Pakistan.